Trois solistes / Quatre univers musicaux
Ghalia Benali – chant arabe
Neva Özgen – kemence turque
Romina Lischka – viole de gambe & chant dhrupad
Folkert Uhde – video & mise en espace
Une production du Hathor Consort en collaboration avec le Radialsystem Berlin
Avec le soutien du gouvernement flamand et Töpfer Stiftung
Une soirée en sept chapitres. Un jeu avec les identités, les cultures, les styles musicaux et les attentes entre la transe et l’extase. Les questions de spiritualité, de rôles et de traditions sont soulevées et entrelacées de manière surprenante.
Le monde musical s’étend des maqams arabes et turcs, du chant dhrupad classique de l’Inde du Nord à la musique de Bach et au repertoire de la viole de gambe de l’époque de Louis XIV. Les différences entre les différents mondes et époques disparaissent. Tout semble possible dans ce jeu fascinant avec un répertoire traditionnel et des improvisations contemporaines qui rompent avec leurs origines et deviennent quelque chose de complètement nouveau dans la communauté. Un soliste se fond dans le groupe, un autre s’en détache à nouveau. Le changement constant est la constante d’une soirée musicalement continue qui ne connaît pas de frontières.
La pièce est enrichie par un niveau vidéo dans lequel les détails deviennent des paysages abstraits ou des structures fluides. Des perspectives surprenantes ouvrent de larges espaces associatifs. De plus, des projections et des paysages sonores élargissent les possibilités de jeu : Le solo devient un duo avec sa propre image miroir, de nouveaux instruments apparaissent, le silence devient visible. De nouvelles dimensions s’ouvrent, entre et avec les autres. Que la musique provienne d’une vieille tradition ou qu’elle soit créée dans l’instant n’a plus d’importance. Seul l’instant compte.